La littérature vivante à Paris

La littérature, ce n’est pas que le commentaire composé. Écouter ce que les textes ont à nous dire, les voir s’incarner dans des comédiens, des auteurs, ne pas rester lettres mortes et devenir parole vivante : tel a été l’objectif, cette année, de deux partenariats établis pour les élèves de Khâgne en spécialité lettres modernes avec deux grandes institutions de la vie littéraire parisienne.

Le Théâtre de la Colline d’une part. Les élèves ont ainsi pu profiter d’une visite privée du théâtre pour explorer les coulisses du premier spectacle qu’ils sont allés voir, Racine carrée du verbe être de Wajdi Mouawad.
Ils ont eu ensuite la chance d’assister à la représentation de deux autres pièces, Elisabeth Costello, une création de Krzystof Warlikowski d’après l’œuvre de Coetzee, et Journée de noces chez les Cromagnons, autre pièce de Wajdi Mouawad.

Pour compléter ce cycle théâtral, les élèves sont allés voir de nombreuses autres créations au cours de l’année : On ne sera jamais Alceste à la Comédie française, qui met en scène, dans une mise en abyme intéressante, des bouts de répétition d’une grande pièce du répertoire classique ; Le Suicidé de Nikolaï Erdman et deux pièces de Maeterlinck, L’Intruse et Les Aveugles, là aussi à la Comédie française ; enfin, afin de découvrir à la fois un lieu dynamique de la création dramatique et un jeune auteur à suivre, Théâtre et amitié, un triptyque mis en scène par Sébastien Derrey de trois pièces écrites par Nicolas Doutey, et jouées au Théâtre Ouvert.

Le second partenariat a été établi avec la Maison de la poésie. Les élèves ont ainsi pu bénéficier d’un abonnement annuel, qui leur a permis d’assister à de nombreuses rencontres et lectures d’auteurs contemporains, avec leur professeur, M. Liébart, ou par eux-mêmes.